Articles de morvillierfrederique

Veille et études en 2023

Le cabinet d'Adhocinfos vous souhaite une merveilleuse année 2023!

Chacun ressent que le développement économique et technique sans refflexion a atteint ses limites. le monde sans fin n'existe pas.

Pour traverser cette période de transition des défits gigantesques ne manquent pas. Il faut developper les innovations qui preservent la liberté, la démocratie et la planète, les solutions pour réduire l'impact des activités humaines et s'adapter aux bouleversements climatiques,  trouver l'organisation sociale qui respecte les faibles mais encourage la prise de risque pour le collectif. L'agriculture  et les industries de l'information sont notamment au coeur des enjeux.

Appuyons-nous sur ce qu'on apprends du passé et regardons l'avenir avec enthousiame !

Janus 2023 50

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Biodiversité et RSE : la conférence bientôt en ligne

L’association"Agro Consultants" dont je suis membre, a organisé une conférence animée par Grégoire Bouton , consultant spécialisé,  à Paris et en ligne le 26 janvier dernier qui vous intéresser: "Entreprises et biodiversité : comment agir dans une logique RSE ? "

Comprendre ce qu'apporte la biodiversité?

Connaitre les méthodes pour calculer en entreprise son impact biodiversité ou améliorer ses pratiques en évitant, réduisant et compensant ?

Entendre parler des financeurs de projets ?

Découvrir des acteurs qui peuvent vous aider à vous mettre en action ?

et savoir aussi pourquoi cela bloque ? mais pourquoi on peut aussi être optimiste ?

vous pourrez  bientôt la retrouver en intégralité en ligne .

 

 

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Dans un contexte économique incertain où 52% des français veulent voir prioritairement les entreprises s'engager sur l'environnement (source GreenFlex), la prise en compte de la biodiversité dans une démarche RSE reste un concept nécessaire mais complexe qui peut freiner les démarches (…)Vous êtes entrepreneur, manager du développement durable ? Cet évènement est fait pour vous. Nous le voulons bienveillant, accessible, avec des éclairages sans concession sur les solutions destinées à vous rendre opérationnels….

6 octobre Les systèmes d'élevage à l'heure de la transition agroécologique et de la souveraineté alimentaire

Organisé par un partenaire:

Conférence au Sommet de l'élevage le 6 octobre 2022 à 17h (salle 6 Grande halle d'Auvergne)

Les systèmes d'élevage à l'heure de la transition agroécologique et de la souveraineté alimentaire

Concilier rentabilité économique, résilience, protection de l'environnement,conditions de travail, bien-être animal et bien-vivre de l'éleveur.
Quels systèmes conserver ? Quels systèmes proscrire ? Quels systèmes ? Quels systèmes nouveaux imaginer ?
Comment la génétique animale peut répondre aux exigences de cette transition ?
Comment des éleveurs expérimentent de nouvelles pratiques, partagent leurs expériences, interpellent la recherche et préparent l’avenir ?

avec la participation de - Laurent Journaux, directeur de France Génétique Elevage,
- Audrey Michaud, enseignant-chercheur à VetAgro-sup,
- Bruno Gourdon, éleveur à Laqueuille, président de l’association »éleveurs autrement »
- Ibrahim Diallo, éleveur à Ouahigouya (Burkina Faso), président de l’Union des Mini-laiteries et Producteurs de Lait local au Burkina Faso

animation : François Anglade, administrateur d’AgroParisTech alumni et membre du bureau d’Agrovergne

Ateliers "veille"de Février et Mars 2021

Ateliersadhocinfos

L'information aide à développer votre projet:

Que ce soit au niveau du pilotage d'une entreprise ou pour y exercer un métier spécifique par exemple formateur, consultant ou responsablemarketing, vous devez être à jour des connaissances techniques et réglementaires propres à ces métiers et surveiller aussi votre écosystème (clients, concurrents et partenaires etc.). Cela suppose d’avoir mis en place un système de veille simple, sélectionnant une information de qualité, pertinente par rapport à nos besoin, dans un volume exploitable, dans un temps et à un coût raisonnable.

Deux ateliers en ligne pour être efficace dans sa veille sur le web:

Atelier " Les fondamentaux de la veille sur le web" le 8 février 2021 de 14 h à 16h sur Zoom

Après quelques apports méthodologiques, je ferai des démonstrations de différents outils utiles afin de vous aider à en maitriser des fonctionnalités simples, mais souvent mal connues, qui vous rendront plus efficaces.

Au programme: paramètrer son navigateur, bien utiliser les moteurs de recherche, démarrer avec un agrégateur de flux rss

 

Atelier "Utiliser twitter comme source de veille" le 8 mars 2021 de 14h à 16h sur Zoom.

Twitter est un réseau social de microbloging largement utilisé en communication institutionnelle ou personnelle, je vous montrerai que twitter est aussi une source d'informations très riche et assez simple d'usage si on en maitrise les régles de fonctionnement.

Au programme: retour rapide sur les fonctionnalités de base du réseau social, comprendre la logique d'une veille efficace, savoir utiliser le moteur de recherche, s'abonner, créer des listes, intégrer twitter à sa veille avec ou sans outils

Modalités pratiques et tarif:

L’effectif  des ateliers est volontairement réduit (6 personnes) afin de favoriser l’échange de pratiques.

Les ateliers sont diffusés en ligne avec l'outil Zoom.

Il n’y a pas de pré-requis, il suffit d’utiliser un ordinateur. Pour l'atelier twitter, il peut être utile d'avoir préalablement ouvert un compte.

 

Tarif: 70 € HT/ 84 € TTC par atelier

Un tarif préférentiel est réservé aux entrepreneurs d'Appuy createurs

 

Vous êtes dans une entreprise ? pour s'inscrire, remplir le formulaireDemande de devis Atelier (entreprise) 

Vous êtes un particulier ? pour s'inscrire, remplir le formulaire simplifié: Demande de devis Atelier (particulier)

Un devis personnalisé,  à renvoyer signé,  vous sera adressé rapidement pour valider l'inscription puis le lien de connection vous sera envoyé.

Si vous êtes intéréssé mais que les dates ne vous conviennent pas, remplissez le formulaire pour être prévenu des prochains ateliers ou formations.

Les voeux d'Adhocinfos pour 2021

Nous vous souhaitons une année bien informée!

adhocinfosvoeux2021

Un atelier « Veille » pour bien démarrer l’année 2021!

Adhocinfos atelier veille 4 janvier 21

L'information aide à se developper : dans tous nos métiers, particulièrement ceux des formateurs et des consultants, nous devons être à jour des connaissances techniques et réglementaires propres à nos métiers et surveiller aussi notre écosystème. Cela suppose d’avoir mis en place un système de veille simple, sélectionnant une information de qualité, pertinente par rapport à nos besoin, dans un volume exploitable, dans un temps et à un coût raisonnable.

Je vous propose de suivre un atelier en ligne sur zoom le 4 janvier 2021 de 14 h à 16h .

Après quelques apports méthodologiques, je ferai des démonstrations de différents outils utiles afin de vous aider à en maitriser des fonctionnalités, souvent mal connues, qui vous rendront plus efficaces.

Au programme: paramètrer son navigateur, bien utiliser les moteurs de recherche, démarrer avec un agrégateur de flux rss

L’effectif est volontairement réduit (6 personnes) afin de favoriser l’échange de pratiques.

Il n’y a pas de pré-requis, il suffit d’utiliser un ordinateur.

L’atelier est payant: 70 € HT/ 84 € TTC

Un tarif préférentiel est réservé aux entrepreneurs d'Appuy createurs

Vous êtes dans une entreprise ? pour s'inscrire, remplir le formulaireDemande de devis Atelier (entreprise) "veille"

Vous êtes un particulier ? pour s'inscrire, remplir le formulaire simplifié: Demande de devis (particulier) Atelier "veille" 4 janvier 2021

Un devis personnalisé,  à renvoyer signé,  vous sera adressé rapidement pour valider l'inscription.

Si vous êtes intéréssé mais que la date ne vous convient pas, remplissez le formulaire pour être prévenu des prochains ateliers ou formations.

 

Veille Innovation : Orbi mob, un pack auvergnat pour la mobilité territoriale durable.

Veille Innovation : Orbi mob, un pack auvergnat pour la mobilité territoriale durable. veille mobilité orbimov

Une semaine pour s’informer et débattre au de la mobilité durable: Lancé du 2 au 6 novembre 2020, Orbi mob a commencé par une semaine de conférences en ligne bientôt accessibles en replay qui ont permis de présenter les enjeux sociétaux, les projets scientifiques, des solutions et des start-up. Des thèmes variés tels que la formation, le patrimoine, la maintenance, la santé, l’intelligence artificielle, les énergies décarbonées, le plan hydrogène régional et les avancées des routes intelligentes ont été abordés en autres.

L’objectif d'Orbi Mob est ambitieux. Il s'agit de regrouper différents acteurs : formation, recherche, institutionnels, entreprises privées et citoyens autour d’une ambition :

"Faire de l’Auvergne, d’ici 6 ans, le territoire leader dans la mobilité territoriale durable". La mobilité territoriale durable s'entend comme une mobilité écologique partout et pour tous. Le mouvement des gilets jaunes a montré que les décisions en faveur de l'écologie doivent être pensées pour tous les citoyens.

 

La recherche Auvergnate à la pointe: Les deux projets de recherche du I-Site Clermont Cap 2025,  "Systèmes et services innovants pour les transports et la production"et  "La mobilité personnalisée comme facteur clé de la santé" sont particulièrement prometteurs pour faire avancer le sujet.

Des start-up intelligentes pour faciliter l’accès à la mobilité

Mybus  déjà référencé par  360 collectivités en France, crée des solutions d’information sur l’offre de mobilité d’un territoire et sur les horaires. Cette application vise à faciliter l’interconnexion entre plusieurs moyens de transport public ou entre plusieurs territoires grâce au calcul d’itinéraires et permet le paiement sécurisé.

Feelobject hébergé par le village of CA de Clermont-Ferrand s’attache à faciliter la mobilité des personnes mal-voyantes grâce à sa solution de plan tactile et vocal "Virtuoz". Cette entreprise innove ainsi pour pour une mobilité pour tous.

Odeven se propose de faciliter, grâce à l'intelligence artificielle, la gestion des flux dans les petites et moyennes agglomérations grâce à l’analyse des données flottantes et ainsi de limiter les embouteillages et la pollution

Une ambition pour avancer: recherche, territoire pilote et économie

En conclusion de la semaine, Orbi mob s'est lancé  3 défis : 

  • Faire de Clermont Auvergne un territoire d’excellence pour l’éducation, la recherche, l’expérimentation sur les mobilités territoriales durables
  • Faire de clermont Auvergne un territoire pilote pour les mobilités territoriales durables et la loi d’orientation des mobilités (LOM)
  • Faire de Clermont Auvergne un pôle économique d’envergure dans les mobilités territoriales durables

Ces trois aspects permettant de renforcer l’attractivité de notre région.

Les axes de travail prioritaires

L’équipe de pilotage propose de se concentrer sur 3 axes

  • Promouvoir les usages de mobilités limitant la pollution, améliorant la santé publique et la qualité de vie pour tous
  • Favoriser l’utilisation d’énergie faiblement émissives (en GES et Polluant atmosphériques) et les démarches d’économie circulaires
  • Développer des mobilités intelligentes et favoriser le maillage ainsi que l’ interconnexion des territoires
  • Un rendez-vous annuel de conférence sera organisé pour diffuser le projet dans la société et auprès des étudiants

Sur ce même sujet, il est intéressant de consulter France Mobilités  sur ce site évolutif, on trouve le plan d’action, des solutions et des exemples 

Voir aussi l'ADEME les projets sélectionnés lors des appels à manifestation d’intérêt TENMOD

Profiter du confinement pour organiser votre veille ? #3 Les outils et méthodes pour automatiser la collecte

Après avoir défini les sujets importants et sélectionné des sources internet et humaines intéressantes, organisons-nous pour suivre les sources internet en prenant le minimum de temps.

Conseil veille 3

Une première étape, toute simple, est de mémoriser ses sources de façon organisée en utilisant la fonction favoris (marque-pages) de son navigateur (chrome, firefox, edge, safari…). Il est très utile d’utiliser la possibilité de créer des dossiers pour les classer afin de les retrouver facilement. Si on consulte internet à partir de plusieurs appareils différents, on créera un compte sur son navigateur afin de synchroniser les favoris entre ses différents appareils. Une fois les pages enregistrées, on peut alors facilement aller chercher de l’information en consultant régulièrement et systématiquement les pages favorites. C’est la méthode pull.

Lorsqu’on a beaucoup de sources, la méthode pull atteint vite sa limite car on peut perdre du temps à ouvrir une page qui n’a pas été modifiée. La deuxième étape est donc d’étudier ,source par source, la meilleure possibilité pour recevoir les nouveautés de façon automatique. Sur une page de news ou un blog, différentes possibilités de suivi peuvent être proposées plus ou moins explicitement par le site: inscription à une newsletters , abonnement à flux rss, aux réseaux sociaux de la page. Les abonnements à des alertes google « mots clés » sont aussi des possibilités intéressantes même si il y a souvent du « bruit ». Le principe de l’abonnement est que l’on reçoit directement l’information C’est la méthode push. Les newsletters sont routées sur une adresse de messagerie tandis que l’abonnement à des flux rss permet de recevoir les nouveaux articles sur l’agrégateur de flux rss de son choix. On peut récupérer les flux rss via un agregateur de flux rss localisé dans son logiciel de messagerie, sur des applications sur son ordinateur ou son téléphone, en ligne ou sur des outils de veille intégré professionnels que je n’aborderai pas ici.

Je recommande l’utilisation d’agrégateurs de flux ou de contenus en ligne. Il en existe de très nombreux, différents par leur ergonomie, la facilité de paramétrage, leurs fonctionnalités gratuites et payantes dont l’intérêt est à juger par chaque veilleur. Pour choisir, on regardera le nombre et la variété de sources proposées ou intégrables (flux de réseaux sociaux), la possibilité d’enrichissement des informations, de filtres, de recherches, l’ergonomie sur ordinateur ou téléphone ou encore la possibilité de publication de sélections articles. Il est évident que lorsqu’ils sont gratuits, ils peuvent être pollués par de la publicité et que leur pérennité est moins assurée. Parmi les plus utilisés, je peux citer feedly, netvibes, inoreader, qui est mon préféré, et flipboard pour se constituer des magazines personnels.

Vous pouvez me contacter pour des formations à distance courtes et personnalisées pour, en fonction de vos usages, prendre en main les outils évoqués ou d’autres.

A bientôt pour #4 Les outils et méthodes pour analyser sa veille!

Profiter du confinement pour organiser votre veille ? # 2 Le sourcing !

Le B A BA d’un bon sourcing :

L’accès à l’information est devenu assez facile mais les informations collectées peuvent être imprécises, fausses, obsolètes, redondantes ou tout simplement inadaptées à votre problématique. Contre l’infobésité chronophage , il faut sélectionner les sources d’informations permettant d’accéder à des informations de qualité.

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Utiliser les sources humaines : quelles soient « expertes dans leur domaine » ou personnes « bien informées », autrement dit « son réseau », elles permettent souvent d’accéder à des informations récentes et nuancées, accessibles à peu de monde car elles ne sont pas publiées. Le challenge est d’identifier les bonnes personnes et de créer des occasions de rencontres. Les réseaux sociaux, notamment linkedin pour ne pas le nommer, peuvent être un bon moyen pour prendre contact ou tout au moins identifier les experts. Les salons, conférences, et autres événements sont de bonnes occasions de rencontre. On surveillera donc les agendas publiés. La valeur d’un réseau ne se fait pas en un jour et il faut aussi savoir écouter, poser les bonnes questions, partager en retour et toujours s’interroger sur la crédibilité, la pertinence de l’information et pourquoi on la partage avec vous.

Trier les sources internet -Voilà quelques questions à se poser pour trouver les bonnes sources :

Qui est concerné par un sujet ? qui est à l’origine de l’information ou la relaie? Ce sont chez acteurs concernés que l’on va trouver l’information. Je conseille de scanner systématiquement l’écosystème de son activité. Parmi les acteurs intéressants, on peut citer les organisme de recherche et de formation, les institutions (Consulaires, ministères, conseil régionaux, etc.), les syndicats professionnels ou groupes d’entreprises, les concurrents, les clients, les fournisseurs, les ONG, les acteurs institutionnels ou privés de l’information (presse, sociétés études, bases de données spécialisées, bibliothèques, salons professionnels, bloggeurs, et curateurs). Cette méthode systématique menée avec une recherche sur un moteur en combinant des mots clés permet de trouver rapidement des acteurs pertinents auxquels on n’aurait pas forcément pensé et d’enrichir les sources déjà connues.

Sous quelle forme et sur quel support peut exister l’information qui m’intéresse? Articles web, doc pdf, présentations power point, tableaux excel, vidéos, sons, images peuvent être présents dans les news et agenda d’un sites internet, blogs, réseaux sociaux ou sites de partage de contenus comme youtube.

Quel niveau de détail est nécessaire ? quelle ressources (temps) ai-je pour faire ma veille ? dans un premier temps, accéder à un résumé d’un texte juridique par une newsletter d’un syndicat professionnel même payante peut être suffisant plutôt que d’éplucher systématiquement tous les Journaux Officiels – dans un second temps, récupérer le texte complet permettra de travailler et d’évaluer l’impact du texte sur son activité.

En conclusion : il appartient à chaque entrepreneur de sélectionner régulièrement les sources humaines et internet dans les domaines précédemment identifiés comme critiques pour son activité.

A bientôt pour #3 Les outils et méthodes pour automatiser la collecte

Profiter du confinement pour organiser votre veille ? #1 cibler ses besoins

Que vous démarriez votre activité ou que vous soyez bien installé, la veille de l'environnement de son projet est indispensable. La veille a pour but de fournir de l’information utile à votre activité en vous permettant de détecter menaces et opportunités. Pour être efficace, il faut organiser cette activité qui passe par les étapes classiques schématisées ci-dessous :

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Quelles protéines pour demain?

Quelles protéines pour demain ?

C'est le vaste sujet de la table -ronde qu’Agrovergne et François Anglade (Acadil) organisait le 3 octobre dernier au Sommet de l’élevage

Anthony Fardet (Inra), rappelait d’abord l’importance d’avoir une vision globale des effets de la consommation alimentaire animale et végétale : nutrition, environnement, valorisation de terres  inexploitables pour l’alimentation humaine, rôle économique de l’élevage en zone rurale, importance des liens sociaux et culturels liés à l’alimentation traditionnelle, respect du bien-être animal sont notamment à envisager. Ainsi, 15% de « calories  animales » est un objectif intéressant vers lesquels les systèmes alimentaire occidentaux et ceux des zones géographiques en développement devrait raisonnablement converger.

Christophe Marcoux de la Coopérative Val Limagne détaillait ensuite les enjeux agronomiques  (sècheresse , maladies, rendement) ou économiques (concurrence du soja américain,) qui expliquent les limites des cultures actuelles (tournesol, soja, colza) même si les producteurs évoluent: des unités de transformation se construisent et des nouvelles cultures se sèment. La profession appelle les citoyens et les politiques à s'engager pour développer la recherche,  réduire les effets de la concurrence par des subventions ou accepter la différence de prix.

Coté terrain, deux représentants des éleveurs,  l’un en Afrique de l’Ouest , l’autre pour la Fédération Nationale Bovine expliquaient pour l’un la demande en viande des nouveaux centres urbains et les conflits pour la terre en période de sécheresse et pour l’autre, la fragilité des élevages ruminants dans un contexte où le consommateur a encore du mal à accepter le prix de la viande bien produite.

Corinne Peyronnet, a rappelé ensuite la démarche de concertation , dont  Terre Univia a été chargé,  entre tous les acteurs des filières proteines,  pour proposer au gouvernement des mesures , dont des cahiers des charges alternatifs , permettant d’atteindre 100% d’autonomie pour l’alimentation humaine et 62% pour l’alimentation animale. Les décisions gouvernementales sont imminentes et la stratégie devrait bientôt être dévoilée.

Invers, jeune start-up auvergnate concluait cette soirée en présentant son modèle économique original qui consiste à produire, de façon « distribuée » chez des agriculteurs, une protéine d’insecte, locale et durable pour les élevages, notamment de poissons, tout en apportant un complément de revenu aux céréaliers.

Voir plus :

http://www.agra.fr/plan-prot-ines-v-g-tales-les-propositions-sur-la-table-art455063-22.html

http://www.terresunivia.fr/decouvrir-terres-univia/actualites/plan-proteines-quelles-attentes-des-filieres-338

La gestion des connaissances

à lire un article du site "le connecteur" qui fait le compte-rendu d"un récent colloque

"Management des connaissances et écosystèmes d’innovation : retour sur le colloque GECSO 2019"

https://www.leconnecteur.org/management-des-connaissances-et-ecosystemes-dinnovation-retour-sur-le-colloque-gecso-2019/

Capitaliser sur l'inscription Unesco

Capitaliser autour de l’inscription de la Chaîne des Puys et de la faille de Limagne, au Patrimoine Mondial de l’Unesco

Le journal de l’éco , la cpme63 et le Conseil départemental 63 ont rassemblé , hier 12 mars 2019, 400 personnes autour des futurs enjeux de ce succès.

Cette distinction intervenue en juillet 2018, reconnait la valeur exceptionnelle de ce haut lieu tectonique, premier site naturel , en France continentale,  à être inscrit. Elle est le fruit d’un travail de plus d’une dizaine d’année et de la persévérance d’une équipe multiculturelle  menée par le Conseil départemental du Puy de Dôme qui a rassemblé politiques, institutionnels, scientifique et citoyens pour construire un dossier solide.

« Il faut continuer à travailler ensemble pour préparer l’avenir et utiliser l’intelligence collective » est message clé de cette soirée

  • Elaborer un plan stratégique partagé collectif à long terme indépendant des étiquettes politiques entre le département, l’état, la région et autres collectivités territoriales, parc, entreprises et citoyens pour préserver le site et imaginer des projets ayant des retombées économiques positives. Un invité rappelait que plus loin en France, la ville de Rochefort s’est réveillée grâce à l’utopique projet de la construction de l’Hermione. Notre nouveau site Unesco devient ainsi un « phare » pour l’Auvergne au côté de « Notre-Dame du port et du chemin de Compostelle ». La notoriété volcanique doit profiter notamment au Cantal et aux sites thermaux de l’Auvergne.
  • Etre conscient que cette distinction peut être remise en cause si le site se dégrade. Par exemple, l’exploitation des pouzzolanes doit être étudiée avec attention. C’est aussi l’occasion de mettre en valeur un patrimoine bâti riche et de renforcer concrètement les actions « green »sur la métropole proche.
  • Agir rapidement pour faire connaitre cette inscription au niveau national et international alors que les acteurs touristiques semblent n’en voient encore guère d’effets
  • S’appuyer sur les citoyens ambassadeurs et les entreprises. La fondation « Chaîne des Puys –faille de Limagne » est ouverte à toutes les entreprises de bonne volonté.Elle a déjà financé des projets par exemple autour du maintien du pastoralisme, activité indispensable à l’entretient des paysages de la chaine des Puysou sur du monitoring de la fréquentation des différents sites
  • Expliquer au public les caractéristiques géologiques de ce site notamment grâce des outils touristiques existant comme Vulcania ou le Volcan de Lemptegy

La valorisation de la spécificité géologique peut se faire de multiples façons tel le projet de salon international des vins volcaniques pour 2023.
L’inscription Unesco  peut aussi faciliter d’autres projets ambitieux sur le territoire : Monsieur le maire de Clermont-Ferrand expliquait l’utilité de s’inspirer des bonnes pratiques de gestion du projet et de la démarche d’influence pour mener d’autres projets comme celui de « Clermont ,Capitale Européenne de la culture »

Coaching de PME innovantes

Le cabinet ADHOCINFOS avec ses partenaires Qiventic systems et  IDEAdvanced a accompagné  des pme innovantes  d’Occitanie dans le cadre du programme Smartec plus vite entre 2016 et fin 2018.

Le programme alternant formations collectives et coaching individuel visait a fait progresser près de 60 entreprises sur les aspects stratégie de marché, intelligence économique, marketing  opérationnel et développement commercial. Il s’agissait d’apporter des méthodologies simples et d’aider à les mettre en œuvre. Ce programme a été financé par les entreprises, la région Occitanie et l’Europe.

Smartec

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De la dentelle du Puy pour sauver les coraux ?

Le musée Bargoin de Clermont-Ferrand met actuellement en valeur des textiles extraordinaires.

Parmi ceux-ci, un projet est particulièrement enthousiasmant: le projet Corail/ artefact réunit l'artiste Jérémie Gobé et la société auvergnate Fontanille, spécialisée en textiles et dentelles  basée près du Puy-en-Velay dont on peut admirer ici les archives d'échantillon de dentelles. L'artiste a eu l'intuittion qu'on pouvait s'inspirer de ces tissages traditionnels pour créer des supports innovants permettant aux coraux, rendus vulnérables par le réchauffement climatique, de mieux se fixer. Après la validation du concept, l'expérimentation scientifique (CNRS/Museum National d'histoire Naturelle) se poursuit avec l'espoir de participer peut-être au sauvetage de la Grande Barrière de Corail.Img 20181104 wa0005

Une innovation pour les carrières

Dsc 1248 Reckall, jeune entreprise lozèrienne développe un boitier qui permet de détecter les pietons sur les carrières et d'éviter des accidents dramatiques . Elle était il y a quelques jours au SIM, salon annuel du secteurs des carrières à Clermont-Ferrand.  Cette entreprise a bénéficié du programme Smartec de la région Occitanie et de l'accompagnement de notre cabinet.

L'intelligence artificielle et veille

Les éditeurs de lofgiciel de veille mettent depuis plusieurs années à la disposition des veilleurs des fonctionnalités d'indexage automatiques de nouvelles sources et d'analyse des données non structurées qui deviennent de plus en plus sophistiquées. L'article de KBkrawl dans  la revue Archimag en donne quelques exemples centrés sur les étapes de collecte, d'anlyse et de diffusion.

http://www.archimag.com/veille-documentation/2018/03/06/etapes-veille-apport-intelligence-artificielle

 

 

Korben à Clermont-Ferrand !

Pour sensibiliser les développeurs à la sécurité informatique qui mieux qu’une tête d’affiche, Manuel Dorme alias Korben ?

Le bivouac et la french Tech ont organisé le 13 mars une conférence qui a rempli l’auditorium de l’ancien Conseil Régional à Clermont-Ferrand d’un public très geek .

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CR d’une  « non-spécialiste « :

Après avoir rappelé les risques des disfonctionnements de la sécurité des Systèmes d’informations : perturbation du fonctionnement, pertes ou vols de données entrainant  perte de confiance des clients et dégâts financiers, nouvelles responsabilités liées à l’application du  RGPD (règlement sur la protection des données personnelles)  au-delà des conseils techniques qui me dépassent,  quelques idées clés sont ressorties: se sentir tous concernés, être conscient de la vulnérabilité des webservice , ne pas compter sur son environnement pour assurer sa sécurité, prévoir la sécurité dès le démarrage des projets, et pour les techniciens :faciliter la remontée « propre » des informations sur les failles (divulgation coordonnée des vulnérabilité), éventuellement recourir à du «bug  bounty « c'est-à-dire utiliser l’activité de communauté de spécialistes de sécurité pour trouver plus rapidement les failles de son système sur des périmètres bien définis et rétribuer les découvertes des hackers sur les vulnérabilités les plus importantes. Korben a notamment présenté sa plateforme " Bounty factory by yesweh4ck" qui sécurise cette activité en servant d’intermédiaire entre les hackeurs citoyens et les entreprises.

Enfin, Korben a rappelé l’importance de l’humain : sensibilisation des collaborateurs et respect des consignes de bonnes pratiques mises en place par les administrateurs.

Coté salle les questions portaient aussi sur la formation et la pratique des métiers de la sécurité et plus « terre à terre » sur les services de cloud couramment utilisées par  les entreprises mais souvent  hébergés ou répliqués hors Europe. Les entreprises sont depuis quelques temps convaincues de l’importance de ce sujet mais est-ce accessible simplement aux PME et TPE ?

Lait et viande à l’international : de l’importance de protéger les paysans

A l’occasion du Sommet de l’élevage 2017, la table-ronde « Lait et viande à l’international »organisée par l’association d’ingénieurs agronomes Agrovergne* a rassemblé plusieurs représentants de groupements d’éleveurs français et africains et un spécialiste des marchés agricoles ** pour aborder le contexte politique et économique des échanges internationaux de lait et de viande et son impact sur les éleveurs du Massif Central mais aussi plus largement les effets boomerang sur les sociétés européennes et africaines.          RETOUR PAGE ACCUEIL

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La part de ces produits commercialisés à l’international par rapport à la production globale reste faible à l’échelle mondiale : environ 10% en moyenne. Le commerce dépend d’un petit nombre d’acteurs en production : pour le lait il s’agit principalement de l’UE, de la Nouvelles Zélande et des US, pour la viande bovine de l’Australie, du Brésil mais aussi de l’Inde. Très sensibles aux aléas climatiques, aux crises sanitaires, aux décisions politiques et accords commerciaux, ces marchés sont donc impactés par les variations des achats ou de la production de ces quelques acteurs. Le ralentissement économique de la Chine qui représente environ 30% de la consommation explique à lui seul, entre 2015 et 2016, la baisse des échanges et la déstabilisation des marchés intérieurs.

L’importance récente des « produits ingrédients » a été signalée. Lactoseum et Caseine, très recherchés par les IAA améliorent la valorisation du lait mais à contrario, en viande, l’arrivée récente d’Argentine et d’Uruguay de produits découpés des quartiers arrière qui ne représentent  qu’une très faible part du poids de la carcasse mais une part importante de sa valeur peut être très déstabilisante pour l’équilibre de la filière française.

Du coté des groupements producteurs présents, l’intérêt des échanges internationaux comme sources d’innovation et de richesses est souligné d'où leurs efforts pour garder la valeur en France et maitriser les couts logistiques.

 Par contre, ils souhaitent avoir des accords plus équilibrés. La qualité des produits et les modes de production « responsables ».doivent être mieux valorisés dans les accords commerciaux. Certes, lors des négociations, évaluer la valeur de ces critères est compliqué. Mais intégrer ces critères demande aussi un certain volontarisme politique, nombre d’accords portent sur des champs économiques différents entre lesquels des arbitrages politiques sont faits. Les produits agricoles servent parfois d’échange pour exporter d’autres produits ou services. Au final, des produits à plus bas cout de revient répondant à des critères moins élevés menacent la pérennité de ces filières et des éleveurs

Pour l’élevage africain, les enjeux sont assez proches et connus depuis longtemps : l’arrivée des produits mondiaux ou européens concurrence les productions locales et affaiblit les économies rurales basées sur l’élevage. Cela nourrit l’exode rural vers les métropoles puis l’immigration à destination l’Europe qui ébranle nos sociétés.

Pour être pragmatique, il me semble que face aux aléas naturels, économiques ou politiques, il faut  réinventer des systèmes pour protéger les producteurs des baisse de prix ou des accords déséquilibrés ou isoler dans les accords les produits agricoles en considérant qu’ils sont stratégiques pour l’équilibre politiques des société en assurant d’abord l’autosuffisance alimentaire et donc la paix sociale mais aussi parce que l’activité agricole a un rôle environnemental et contribue à l’équilibre des populations dans les territoires.

* http://auvergne.uniagro.fr

** Les intervenants

Yves Tregaro, médiateur délégué des relations commerciales agricoles au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, ancien chef d’unité produits animaux, pêche et aquaculture à FranceAgriMer

Emmanuel Bernard, vice Président de la FNB, responsable de l’export

Michel Thouly, éleveur, ancien Président de la coopérative SODIAAL

Hervé Chapelle, directeur du groupement CEMAC-COBEVIAL

Ibrahim Diallo, éleveur, président de l’UMPLB

Homo Deus, une brève histoire de l'avenir

Un livre passionnant de Yuval Noah Harari,  sur les scénarios possibles d'évolution de notre humanité et de notre société compte-tenu des possibilités technologiques biologiques ou de traitements des données. L'auteur prévient , ce n'est pas une prédiction:

Homodeus

Je cite p 79 "Prédire que l'humanité va essayer de conquérir l'immortalité, le bonheur et la divinité, c'est un peu comme prédire que les gens qui se font construire une maison voudront une pelouse à l'avant: cela parait fort probable. Mais sitôt que vous le formulez à voix haute, vous pouvez commencer à réfflechir à d'autres solutions"

Avec le projet AP3C, l'agriculture du Massif Central se prépare aux changements climatiques

La filière agricole, en première ligne pour subir les effets du changement climatiques, s’y prépare.

Les entreprises doivent s’adapter aux modifications de leur environnement. Pour les agriculteurs du Massif Central, le climat est un facteur environnemental trés important et pour eux, le changement climatique, c’est déjà maiintenant. Ils constatent que les aléas climatiques notamment printaniers se multiplient : températures hautes, gelées tardives, alternances de précipitations très abondantes et de périodes de sécheresse avec des conséquences pour les rendements et la qualité.  Les travaux du programme AP3C« Adaptation des pratiques culturales au changement climatique » porté par les chambres d’agriculture du Massif Central (SIDAM°) ont été présentés et commentés lors du colloque du 4 juillet à Vetagrosup à Clermont-Ferrand.

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Des outils de mesure adaptés

Les méthodes de météorologie mises au point pour le projet ont permis de caractériser les évolutions et pour la première fois, de faire des projections géolocalisées très fines de l’impact des changements sur les couverts végétaux au travers de l’étude de l’évolution d’une trentaine d’ indicateurs, basés sur la température et couramment utilisés pour dater certains événements repères ( date de redémarrage de la végétation, de mise à l’herbe, première fauche, nombre de jours d’échaudage…). L’ analyse confirme la rapidité d’évolution de ces indicateurs même en zone de montagne et ce pour l’herbe, les céréales et la vigne. En particulier, la fragilité des prairies permanentes qui caractérisent le système agricole local est ressortie.

Des adaptations des pratiques culturales et du travail nécessaires

Sans préjuger des solutions, les pistes d’adaptation sont à la fois au niveau de la parcelle et de l’exploitation. L’adaptation passera par une profonde modification des pratiques culturales et d’élevage qui nécessiteront d’utiliser de nouveaux indicateurs et avec encore plus de technicité. Ont été évoquées l’augmentation des surfaces consacrées au fourrage pour constituer des réserves, l’utilisation au cas par cas de variétés adaptées, la répartition des risques sur des cultures différentes

Cela aura aussi des conséquences importantes sur l’organisation du travail de l’exploitation. On a cité ainsi l’intérêt de modifier les dates (voir des horaires) des travaux et de pâturage avec parfois des chevauchements avec la période des vélages. Il est à prévoir que la diminution de l’étalement des travaux notamment entre la plaine et la montagne complique la possibilité d’utiliser le matériel partagés dans les CUMA ou le recours aux services de travaux ce qui augmentera la charge financière du poste matériel dans les comptes.

Des enjeux d’innovation pour toute la filière

Le soutien intelligent des pouvoirs publics aux nouveaux systèmes agroécologiques se met en place doucement.Tous les intervenants de la filière devront s'adapter pour contribuer à la gestion du risque :  conception des bâtiments d’élevage résistant à la chaleur, renforcement des capacités de stockage de fourrage, progrès en génétique animale et création variétale, conseil agricole, cahier des charges des appellations, recherche sur les nouveaux risques sanitaires, organisation de la transformation en fonction des nouvelles saisonnalités de la production , création d’ outils assurantiels et de contractualisation sécurisant mieux les producteurs, sont autant d’enjeux d’innovation pour la recherche, le conseil, les fournisseurs et coopératives.

en savoir + http://www.sidam-massifcentral.fr/projets/securisation-systemes/ap3c/resultats

Retour sur la matinée "Industrie du futur" de l' ARIA Auvergne Rhone Alpes

L’association des industries agroalimentaires d’Auvergne Rhones alpes  (ARIA) organisait le 28 juin dernier, dans les locaux de l’Institut des ressources industrielles (IRI) à Lyon, une matinée très riche autour de plusieurs temps forts: la présentation de son activité, une table-ronde et des démonstrations «  Industrie du futur », les interventions du Conseil régional et de l’Etat et la visite des plateaux techniques de l’IRI.

La nouvelle ARIA

 Jean-Claude Guillon, président et Philippe de Francesco,délégué général, ont présenté la nouvelle ARIA Auvergne Rhones-Alpes constituée en ’avril 2016 par la fusion de l’ARIA Rhône-Alpes et de l’URIA . Elle fédère des entreprises très diverses d’un secteur qui dans la nouvelle région a un poids économique et social important car il représente environ 40500 salariés dans 25000 entreprises implantées sur l’ensemble du territoire et en particulier en zones rurales.

En tant qu’instance représentative, l’ARIA s’implique auprès des institutions, des acteurs de la formation et de la recherche et auprès des territoires. Ainsi en 2016, elle a contribué ou a été consultée lors de l’élaboration des politiques publiques régionales (Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation…) ou des travaux de comités spécialisés (projet I-site cap 2025…)

 L’ARIA mène avec ses nombreux  partenaires des actions propres  notamment dans trois domaines prioritaires:

  • l’attractivité des métiers notamment auprès des jeunes,
  • les circuits courts agroindustriels répondant aux objectifs d’exigence de qualité, proximité,pérennité des filières et prix,
  • le renforcement de la démarche filière, par l’optimisation des relations entre acteurs de l’amont et de l’aval et la mise en réseau des organismes impliqués dans les filières régionales par exemple par la création du nouveau cluster « viande de ruminants « 

L’ industrie du futur pour les IAA  

Après le rappel des ambitions du  programme national « Industrie du Futur » qui vise la modernisation de l’outil de production mais aussi l’accompagnement des entreprises dans la transformation de leurs modèles d’affaires, de leurs organisations, de leurs modes de conception et de commercialisation par le numérique, des exemples concrets d’innovation pour les IAA ont été présentés :

  • Edeis : entreprise d’ingénierie intervenait sur le thème « Quel modèle organisationnel pour demain » et a présenté des outils numériques (la conception 3D, le BIM et la réalité virtuelle) qui permettent notamment, une meilleure intégration des utilisateurs aux projets ou facilitent la planification de la maintenance des installations.
  • DXsolution, présentait quelques exemples de solutions: la réalité augmentée dans un contexte de formation, les inventaires par drones et ou encore le logiciel CRM VIF spécifique aux métiers agroalimentaire
  • Staubi exposait ses robot et cobots en rappelant que si dans ce secteur, le marché français arrive après la Chine, la Corée , le Japon, les USA, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, en agroalimentaire, les cobots peuvent améliorer la performance et remplacer les hommes sur des taches pénibles tout en permettant leur redéploiements sur des missions plus valorisantes.

La voix des institutions 

Dominique Despras, élu du Conseil régional a rappelé ensuite l’engagement du Conseil régional dans les circuits courts et les aides mobilisables. Monsieur Henri-Michel Comet, préfet de Région a insisté sur l’importance du travail collaboratif essentiel pour l’innovation des petites structures, sur la pertinence des domaines prioritaires de l’ARIA , sur l’intérêt que pourrait avoir l’ARIA  à monter des actions avec des partenaires dans le Massif Central et sur les Etats généraux de l’alimentation, manifestation nationale à venir.

La formation des hommes, important levier d’amélioration pour les IAA

Enfin, cette journée a été l’occasion pour les nombreux acteurs de agroalimentaires présents, de découvrir l’Institut de ressources industrielles,  impressionnant centre de formation initié par UIMM (métallurgie) mais au service d’autres secteurs industriels (énergie, pétrole, chimie, santé, plasturgie, agroalimentaire…). L’IRI  Lyon dispense des formations initiales et continues pour les métiers de l’industries grâce à un ensemble expertises techniques .  Les formations permettent de répondre à trois typologies de métiers :  Production- Réalisation, Installation-Maintenance,  Management de la performance. Les plateaux techniques disposent de matériels professionnels récents des plus grandes marques ou de bancs pédagogiques. L’ensemble permet des mises en situation au plus proche de la réalité industrielle et contribue à améliorer les compétences des hommes ce qui est indispensable à l’adaptation des secteurs industriels aux différentes mutations technologiques actuelles et à venir.

Exploiter une mine d'or: la veille sur les réseaux sociaux

Pourquoi se lancer ?

Vous êtes peut-être encore réfrataire à l'idée de communiquer sur les réseaux  sociaux. Cependant, peut-être les utilisez-vous pour votre veille ? Les réseaux sociaux sont des sources informationnelles importantes et désormais incontournables que l'on travaille en B to C ou B to B.

Les cas d'usage sont divers: détection d'experts ou de collaborateurs, surveillance des concurrents et des partenaires, e-réputation, actualités des événements, découverte de ressources documentaires sous forme texte, images ou vidéo....

Pelle ou tamis ?

Faute de procéder avec méthode, les exploiter efficacement peut paraitre  compliqué compte-tenu de la diversité des plateformes et de leurs fontionnements. En réalité, il faut appliquer la même organisation que sur une veille classique: définition des objectifs, choix des mots clés de recherche, maitrise de la "grammaire" de recherche propre à chaque outil,  sélection soigneuse des meilleures sources (comptes et groupes) et automatisation autant que possible de la réception des informations. L'exploitation manuelle (lecture ou grille de critères) ou automatisée est ensuite indispensable.

Une formation spéifique à personnaliser

Je vous propose donc une nouvelle formation axée sur ce sujet dont l'objectif est d'être plus efficace dans sa veille. Pour ceux qui utilisent déjà les réseaux sociaux, il s'agira de se perfectionner et pour les débutants de découvrir rapidement le fonctionnement et les usages possibles de quelques plateformes trés courantes (facebook, linkedIn, twitter, youtube...). Tous repartiront seront capables d'utiliser les réseaux sociaux de la meilleure façon en fonction de leurs enjeux propres.

La formation sera personnalisée en fontion du secteur d'activité et des problématiques propres de l'entreprise ; Elle pourra se tenir en intra entreprise dans vos locaux ou à Clermont-Ferrand dans ma salle de formation.

N"hesitez pas à me contacter via le formulaire de contact afin que je puisse vous rencontrer et adapter mon programme à vos besoins spécifiques.

Le conseil extérieur: levier important pour vaincre l’isolement du dirigeant

La présentation commentée par monsieur Stéphane Santia-Andrews, chargé d'affaires à la  BPI Auvergne,  de l’étude »Vaincre les solitudes du dirigeant » commandée la BPI France le Lab, lors du 3ime forum de la CPC Auvergne le 5 avril, a permis de revenir sur la réalité de ces solitudes et sur les solutions à activer pour en diminuer les impacts. Voici, ce que j'en ai retenu et dessiné.

Intrinsèquement le dirigeant est isolé puisqu’unique dans son entreprise et si, c’est la plupart du temps un choix, chacun sait qu’être dirigeant est un exercice difficile.

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L’étude réalisée auprès d’un panel de 2400 dirigeants PME et ETI, analyse finement la diversité des solitudes et de ses conséquences. Elle cite notamment les solitudes suivantes:

  • solitude dans les décisions qui renforce le risque d’en prendre des mauvaises ou de les différer,
  • solitude statutaire qui éloigne des réalités du marché et de l’entreprise,
  • solitude relationnelle qui induit une réflexion unilatérale sans échange,
  • manque de lucidité sur les forces et faiblesses,
  • burn-out professionnel qui toucherait près de 15% des dirigeants,
  • mal-être qui peut transparaitre dans le management et démotiver les équipes,

Dans un environnement instable, les solitudes sont donc dangereuses pour le dirigeant comme pour son entreprise mais ne sont pas inéluctables.  Des solutions qui partent souvent de la posture personnelle du dirigeant et de sa capacité à penser l’organisation de l’entreprise, existent.

Participation à des réseaux d’entrepreneurs et conseils extérieurs sont en tête des solutions auxquels ont recours les dirigeants.

Les possibilités sont larges.  Monsieur Santia-Andrews a témoigné de l’efficacité d’organiser une gouvernance partagée et de s’entourer d’associés qui vous challengent. Recruter, déléguer, motiver ses salariés, mixer les générations, partager des locaux, se créer un réseau et se former, externaliser certaines missions ou utiliser le conseil ou le coaching pour prendre du recul sur sa posture et ses méthodes et les améliorer sont autant de piste à suivre.

L’étude séquence des recommandations en fonction du stade l’entreprise. Par exemple, lorsque l’entreprise se développe, la gestion des connaissances et  la structuration d’une veille  sont utiles. J'ajouterais que la structuration d'une veille efficace veut dire impliquer les collaborateurs lors de la collecte mais aussi dans l’analyse des signaux faibles.

Vous pouvez sur le site de la BPI , retrouver toute l’étude"vaincre les solitudes du dirigeant"

 

Salon International du Machinisme Agricole 2017, un salon qui permet d’imaginer ce que sera« Etre agriculteur dans 1O ans »

Au SIMA, ce qui frappait d’abord c’était le gigantisme avec la mise en scène d’énormes tracteurs et d’outils, rarement français, parfois autonomes. On y remarquait des prototypes à propulsion électrique ou bio méthane, des efforts sur la précision de la pulvérisation ou de l’épandage, des pneumatiques respectueux des sols et performants sur route. Face à ces mastodontes, le discret robot autonome de désherbage de la start-up Toulousaine Naïo s’exposait parmi les startups.

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Agriculteurs et entreprises de travaux agricoles peuvent choisir parmi les multiples propositions numériques au service d’une agriculture de précision : gros équipements mais aussi services et ’outils d’aide à la décision digitalisés qui vont du champ à la commercialisation. L’offre numérique court-circuite parfois les écosystèmes traditionnels d’achat et de commercialisation mais permet d’alléger certaines taches de travail, de collaborer avec des confrères toujours rares et plus éloignés et de dégager, parfois, plus de marge.

La protection de l’environnement et des consommateurs et sa réglementation contraignante a stimulé la créativité du secteur. Depuis vingt-cinq ans, la géolocalisation GPS et la télédétection grâce aux images satellites ont petit à petit amélioré la précision de l’utilisation des intrants et de l’eau, la maitrise sanitaire des parcelles ou les systèmes assuranciels. L’acquisition des données et leur traitement sont de plus en plus rapides grâce à des capteurs, au plus près des cultures, sur les tracteurs ou sur des drones. Les agriculteurs peuvent recevoir sur leurs smartphones des alertes d’objets communicants : stations météo, silos ou robots de traite par exemple.

Cette nouvelle agriculture est un plateau de jeu assez animé :

Pour les offreurs de solutions informatiques et de communication, l’interopérabilité des données issues de solutions et d’objets différents est cruciale et la compétition rude pour imposer sa technologie comme la norme dominante.  L’utilisation des données collectées deviendra sans doute, en elle-même, lucrative.

Pour les distributeurs et concessionnaires traditionnels de machines, il faut mettre à niveau technique leurs équipes sinon la distribution directe se développera.

Au cœur des solutions sont les données. Les organismes agricoles et centres de recherche en Agronomie détiennent actuellement la connaissance agronomique, ils ont mis au point des modèles de prévision des maladies, de rendement ou de qualité à partir de jeux de données collectées sur plusieurs années. Ils doivent les rendre toujours plus robustes et faciles d’utilisation pour transformer ces données en valeur. La plateforme Api-agro en est un outil qui rassemblent ces données https://plateforme.api-agro.fr/explore/?sort=modified. Le futur portail numérique des données agricoles en sera une version plus ambitieuse largement ouverte à l'ensemble du big data agricole et aux données d'acteurs ^privés.

Les coopératives distribuent souvent déjà des outils d’aide à la décision issus de ces modèles, certaines ont déjà directement investi dans ce secteur. Concurrencées, à la marge pour le moment, par des plateformes internet dans leurs business d’approvisionnement et d’organisme stockeur, elles doivent plus largement réinventer leur rôle dans le service et le conseil indépendant aux agriculteurs.

Tous les acteurs de l’agriculture (organismes agricoles, industriels ou coopératives, investisseurs) veulent être de cette révolution numérique grâce à l’innovation « ouverte ». Ils organisent des hackactons, concours, appels à projets pour détecter les idées et les attirer. Cette manne financière, même si elle est passagère, est une opportunité qui alimente une riche émulation. Mais, cela ne manque pas de risques car la concurrence est nombreuse et le paysage commence à être installé. Même si ils sont largement médiatisés, tous les nouveaux projets ne sont pas innovants ou économiquement rentables et ils ne survivront pas tous.

Etre agriculteur dans 10 ans ? Il n’y aura pas une agriculture mais des modèles originaux à chaque exploitation. Pour les agriculteurs, un des enjeux est de savoir choisir et mettre en œuvre les services digitaux les plus adaptés à leurs besoins économiques, agronomiques ou organisationnels. Un autre est de savoir si ces outils resteront de « l’aide à la décision «  ou si l’intelligence artificielle permettra aux machines d’arbitrer sans l’homme. Compte-tenu de la complexité des facteurs à prendre en compte, il parait raisonnable actuellement de veiller à maintenir le savoir-faire agronomique. La formation et le conseil seront absolument nécessaires pour développer choix critique et compétences opérationnelles sur les outils digitaux mais aussi maintenir la connaissance agronomique .

Appel à projets Agritech au Bivouac, quartier numérique, Auvergne

Les start-up ont jusqu'au 17 mars pour répondre à l'appel à projet Agritech du Bivouac Auvergne qui vise des projets de trois types:

  • Optimiser le travail dans les exploitations
  • Mieux transformer et valoriser les produits agricoles
  • Améliorer l'expérience des consommateurs

http://boost.lebivouac.com/fr/agritech/

 

Prenez de l'air grâce aux salons!

 

Les salons professionnels sont des lieux merveilleux pour découvrir les tendances, les concurrents ou des fourisseurs potentiels.

L'exploitation du site du CES dans le secteur de la qualité de l'air:

A défaut de les visiter, la consultation de leurs sites internet se révèle riche de découvertes. En filtrant la page exposant du site du CES de Las vegas 2017, sur "santé et biotech "et "entreprises françaises", j'ai découvert les produits intéressants de quelques entreprises françaises qui apportent des solutions pour se protéger des pollutions de l'air qu'elles proviennent des gaz, particules ou des ondes.

Aykow  propose un purificateur d'air sans filtre (aube)  avec une nouvelle technologie brevetée. http://www.aykow.com

Plumelabs dont les produits permentent de détecter les polluants et les lieux les moins pollués https://plumelabs.com

Wair décline des foulards et tours de cou qui peuvent se transformer en masque anti-pollution sur simple alerte de l'application  http://www.wair.fr

enfin Spartan, dessine des sous-vêtements qui protégent la fertilité masculine de la pollution par les ondes wifi  http://www.spartan-underwear.com

Et pour ceux qui en douteraient encore, la pollution, hélas,  ne touche pas que les grandes métropôles!

La carte ci-dessous montre comment l'agglomération de Clermont-Ferrand a été touchée par la pollution aux particules le 26 janvier dernier. Elle a été réalisée par une entreprise Clermontoise Numtech et est visible sur le site d'atmo Auvergne Rhone-Alpes http://www.atmoauvergne.asso.fr/fr/cartographie/haute-resolution/ville-clermont-ferrand

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